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Nudité Rituelle
par Lugh
version française Tof

De nombreuses Sorcières Traditionnelles décrient certaines pratiques rituelles popularisées par Gerald Gardner: la nudité rituelle, une leader féminin, trois degrés d’initiation et des parallèles évidents avec la franc-maçonnerie sont des critiques que l’on retrouve souvent. J’invite les Sorcières à lire « The Bog People » du professeur P.V.Glob (Faber & Faber 1969). Ce best-seller archéologique éclaire d’une lumière intéressante certains concepts de Gardner en matière de Sorcellerie. Le professeur Glob a contribué à l’écriture d’un livre passionnant sur des corps retrouvés dans des marécages danois. Certains d’entre eux furent abandonnés dans les marécages il y a 2000 ans. Les propriétés uniques des eaux des marais ont conservé intacts ces corps.

Les notes sur la couverture de l’édition de poche de ce livre intéressera les Sorcières : « En 1952 le corps d’une jeune fille de 14 ans a été trouvé dans une tombe peu profonde dans le Schweslig au Danemark. Elle a été laissée sur place, nue, les yeux bandés et plongée dans environ 50cm d’eau. Le crime n’est pas récent. Il a eu lieu à l’Age de Fer, durant le premier siècle de notre ère. Le corps, comme des centaines d’autres, a été parfaitement conservé par les étranges propriétés chimiques de la tourbe. Le Demoiselle de Winderby, comme l’Homme de Grauballe (trouvé avec la gorge tranchée) et l’Homme de Tollund (trouvé avec un nœud coulant de cuir autour du cou) ont tous été tués en sacrifice à la Déesse Mère, victimes de rites de fertilité.

Autrefois les Païens de Scandinavie et du nord de l’Allemagne portaient autour du cou un collet ou un licou en reconnaissance de leur allégeance à la Déesse. Certaines victimes masculines étaient étranglées ou pendues. Un nœud coulant ou un licou étaient souvent placés autour du cou de la victime masculine, quelle que soit leur mode de décès. Le nœud coulant de cuir ou le licol de corde était symbolique de la victime sacrifiée à la Déesse. Dans « The Bog People » page 60 on peut lire : « l’homme mort était emmené jusqu’au marais nu à part une corde autour de son cou. »

De nombreuses femmes portaient un licou ou un collier serré lorsqu’elles étaient sacrifiées à la Déesse. Page 84 de ce livre on peut lire que la Demoiselle de Windleby a été trouvée « nue et les yeux bandés » : « La demoiselle était couchée dans le trou dans la tourbe, un bandeau sur les yeux et une corde autour du cou. » Le corps était étendu sur le dos, les deux bras croisés dans le dos comme s’ils avaient été attachés ensemble bien qu’il n’y ait nulle trace de ligature.

Les détracteurs de Gardner avancent que celui-ci parodiait d’autres rites pour créer certains de ses rituels. Il serait plus honnête de dire que la Sorcellerie et la Franc-maçonnerie ont toutes deux étaient influencées par des sources communes. Les covens de Pickingill en East Anglia étaient coupés du reste de la Sorcellerie Anglaise. De nombreux vestiges de la religion de fertilité scandinave subsistent dans certaines régions de l’Essex. Pennethorn Hugues et H.T.F. Rhodes affirment tous deux qu’il y avait une forte influence Cathare en East Anglia. Les tisserands des plaines qui se trouvaient surtout en East Anglia étaient des dissidents religieux. Nombreux étaient ceux qui connaissaient les concepts gnostiques et les croyances gnostiques du culte des sorcières de France avaient trouvé un véritable écho en East Anglia, alors qu’ils étaient pratiquement ignorés dans le reste de l’Angleterre.

Les Sorcières tireraient bénéfice à examiner la miniature du 15ème siècle qu’on trouve à côté de la page 64 du livre de Pennethorn Hugues. Une version colorisée de cette gravure se trouve à coté de la page 95 de « The Encyclopedia of Witchcraft & Magic » de Venetia Newell. Les rites du culte des sorcières du moyen age en France sembleront étranges à la plupart des sorcières anglaises. Mais on constatera que certains covens traditionnels britanniques conservent de nombreux concepts similaires. Les Gardneriens et les Alexandriens noteront eux que la femme qui dirige initie un candidat et qu’elle a une corde attachée autour de la taille.

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!