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Sybil Leek affirmait avoir été
Initiée dans un coven de la New Forest dont les pratiques étaient très proches de
celles décrites par Gerald Gardner, voilà pourquoi ce texte se trouve ici.
Le
Cercle
par Sybil Leek version française
Tof
& Iridesce
On a décrit des centaines de fois que
les sorcières qui ont été initiée se retrouvent dans un cercle qu’elles tracent.
Le cercle est une mesure de protection pour ceux qui y sont, qui souhaitent
pratiquer leur cérémonie sans être perturbés par des influences extérieures. Il
mesure toujours neuf pieds de diamètre, c’est à peu près la bonne surface pour
treize personnes et pour pratiquer les rituels. (Je ne vois vraiment pas comment
ces groupes gigantesques de deux cent membres, qui se présentent comme des
covens, peuvent célébrer ensemble. Peut-être tracent-ils des douzaines de
cercles et qu’ils se divisent en petits groupes, un dans chaque cercle.)
Le cercle est tracé dans le sens du soleil. L’eau est consacrée lorsqu’on la
touche avec l’athalme et disant : « Je t’exorcise, O créature d’eau, pour que tu
éloignes de toi toutes les impuretés et les souillures du monde matériel. Au nom
de la Déesse Mère, Diane, et du Dieu Père, Faunus, j’exorcise cette eau. »
Le sel est ensuite consacré, l’initié le touche avec l’athalme en disant :
« Béni soit ce sel, pour que toutes influences néfastes en soient chassées. Que
toutes les bonnes choses entrent ici. Je te bénis pour que tu puisses m’aider.
Au nom de la Déesse Mère, Diane, et du Dieu Père, Faunus, je consacre ce sel. »
L’eau et le sel sont aspergés dans le cercle dans le sens du soleil, tout ce qui
reste, restera dans les coupes à sel et à eau. Le cercle est ensuite conjuré
pour devenir un cercle de pouvoir avec ces mots : « Je te conjure, O cercle du
pouvoir, pour que tu deviennes une frontière entre le monde des hommes et les
royaumes des puissants esprits. J’invoque les quatre gardiens de l’Est, du Sud,
de l’Ouest et du Nord pour aider à cette protection. Ainsi je consacre ce cercle
de pouvoir. »
Puis les gardiens de l’Est, du Sud, de l’Ouest et du Nord sont appelés, avec des
mots appropriés et le pentacle est tracé dans les airs, alors que la main tenant
l’athalme se tend vers le ciel.
Après cela, le cercle est apte à ce qu’on y pratique la magie rituelle,
l’étudiant doit savoir quelle invocation il doit utiliser pour ce qu’il demande.
Soyez exact dans vos paroles, si vous êtes initié, et mettez tout votre cœur
dans l’invocation qui sera dans un langage clair, sans ambiguïté. Une demande
directe d’aide est rarement laissée sans réponse car les vibrations vont au loin
sur les ondes de l'éther et sont enregistrées dans l’esprit universel. Si
l’étudiant marmonne ou est volubile, la qualité des vibrations est déformée et
elles seront peut-être détruites.
Tout ce qui est introduit dans le cercle doit être consacré sereinement. Peu
importe que la demande soit très simple, ou la raison du rituel, un cadre
paisible, dans le cercle, et la consécration de tout ce qui s’y trouve, doit
être respectée.
Lorsque tout a été fait, le cercle doit être dissipé avec la même solennité.
Tous les esprits invoqués doivent être remerciés, il en est de même pour les
gardiens de l’Est, du Sud, de l’Ouest et du Nord. Le cercle sera être rompu par
l’athalme, bien sûr, si le cercle est en plein air, c’est beaucoup plus facile à
faire, mais un athalme marquera légèrement un tapis sans l’endommager. Les
bougies sont éteintes et les objets rituels sont rangés à l’écart. Tout sel
restant sera mis dans l’eau restante et versé dans la terre, dans une partie peu
fréquentée d’un jardin.
Un compte rendu de tous vos travaux dans le cercle devrait être conservé, mais
il est conseillé d’utiliser un alphabet comme le Theban, une sorte de sténo
souvent utilisée par les sorcières.
Ainsi vos écrits resteront à l’abri des regards indiscrets et vous en garderez
une trace. Avant votre mort, vous êtes tenu de détruire tous les documents de
travail à moins que, comme dans le cas des sorcières héréditaires avec une
longue tradition sorcière, il y ait quelqu’un de fiable dans votre famille à qui
vous pouvez demander de poursuivre votre travail. Dans ce cas, vos propres notes
pourront compléter l’expérience de celui qui vous succèdera. La grande prêtresse
ou le grand prêtre auront une copie du Livre des Ombres, généralement seul le
responsable du coven en a une, et cette copie n’est pas toujours sa propriété
personnelle. Si c’est une possession personnelle, c’est probable qu’il s’agit
d’un héritage familial.
La destruction des objets et écrits personnels explique pourquoi il n’y a que
très peu d’anciens documents relatifs à la religion. Toute personne non-initiée
qui examinera les effets personnels du mort, s’il tombe sur les griffonnages
apparemment sans signification parce qu’ils ont été écrit en Theban, pourra
facilement les jeter car ils seront inutiles à ses yeux. Je pense que cela a
souvent été le cas car, même si l’on retrouve certains grimoires (les livres
officiels de la magie), il y a très peu d’écrits personnels des sorcières du
passé.
Ca ne sera probablement plus le cas dans le futur, je peux prévoir un moment où
tout le monde écrira sur ses expériences psychiques, et même si elles ne sont
pas toujours publiées, ils seront chéris de génération en génération, peut-être
par des descendants qui n’auront pas honte si quelqu'un suggère que leur « chère
grand-mère était une sorcière ».
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