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Mort et Après-Vie
par Gerald Gardner version française Tof
 


Je ne pense pas que les peuples primitifs craignaient la mort autant que beaucoup de gens aujourd’hui. Vivant plus près de la nature, leurs pouvoirs psychiques étaient plus actifs et elles étaient employées pour communiquer avec les parents et les amis décédés. Ils considéraient cela comme tout à fait normal. Par conséquent les sorcières, qui ont conservé en partie cette ancienne foi, ne considèrent pas le Dieu Cornu sous l’apparence du Seigneur des Portes de la Mort comme étant terrifiant, elles n’imaginent pas un « enfer » de feu comme le voient les chrétiens.

Leur idée de l’Après Vie est plutôt celle d’un endroit calme et frais, où les gens attendent leur tour pour revenir sur cette terre. Il s’agit ici bien sûr, du concept de la réincarnation, qui est largement répandu parmi les peuples primitifs. Pour eux, le plus logique est que l’âme des nouveau-nés est venue du royaume des morts, où de nombreuses âmes sont dans l’attente d’un nouveau corps. Par conséquent le Seigneur des Portes de la Mort est également la déité phallique de la fertilité, celui qui ouvre les portes de la vie.

C’est pourquoi le Dieu des sorcières fut incorporé au panthéon romain sous l’apparence de Janus, le Dieu aux deux visages, le gardien des portes. Lui et Diane son épouse sont deux des Dieux les plus anciens d’Europe Occidentale et Diane est appelée la Déesse des sorcières dans le Droit Canon du début du dixième siècle.

L’authentique sorcellerie n’est pas de la magie noire, les sorcières ne croient pas en l’existence du diable et ne l’invoquent donc pas. Le Vieux Dieu Cornu des sorcières n’est pas le Satan des chrétiens et aucun argument théologique ne changera cela. Il est la plus ancienne déité que n’ait jamais connue l’homme et on le retrouve dans la représentation la plus ancienne d’une divinité qui ait été trouvée, à savoir une peinture de l’âge de pierre dans la cavité la plus secrète de la grotte des Trois Frères en Ariège. Il est le vieux Dieu phallique de la fertilité qui est arrivé au matin de l’humanité et qui était déjà là bien avant l’Egypte et Babylone et encore bien avant encore l’ère chrétienne. Et il n’est pas mort lorsqu’on a crié que le grand Pan était mort.

Secrètement au cours des siècles, de plus en plus caché avec le temps qui passait son Culte et celui de la Déesse nue de la Lune, son épouse, la Dame de Mystère et de Magie et des joies interdites ont perduré. Parfois dans de petites maisons ou sur les bruyères isolées et dans les profondeurs des bois dans l’obscurité, des nuits d’été lorsque la lune était haute. Il en est toujours ainsi.

« Dame Habonde » était Abundia, la Déesse de la fertilité, et « Bensozia » était « Bona Socia », la « bonne voisine ». Tous ces mots sont des désignations de la Déesse des sorcières et des euphémismes pour son vrai nom, même pour ceux qui l’honoraient, les sorcières, la désignaient sous l’appellation de « la bonne dame ». On la désignait également sous l’appellation de « la Reine Pédauque », la reine à la patte d’oie (la « patte d’oie » étant elle-même un euphémisme pour son signe, le Pentagramme), ou, dans les pays germaniques « Frau Hilde » ou « Holda ».

Dans son « Asgard and the Gods » les contes et les traditions de nos ancêtres nordiques, le Dr. W. Wagner dit au sujet de Holda « ... ceux qui ont été blessés de quelque façon que ce soit ont retrouvé leur force et leur pouvoir en se baignant dans sa fontaine de vie et les hommes âgés y retrouvent leur jeunesse disparue. »

C’est exactement l’aspect de renaissance et de résurrection de la Déesse des sorcières et c’est la même légende qui est racontée au sujet du chaudron magique de l’ancienne Déesse britannique, Cerridwen. La signification des deux légendes est identique, la Déesse nous offre la renaissance dans un nouveau corps, une réincarnation avec des membres plus vigoureux et un cerveau plus lumineux, la vieille âme reprend la route. Par ailleurs, ceci peut être la signification de la vielle légende britannique d’Avalon, de l’île aux pommes. Les vieux contes celtes parlent de l’au-delà comme d’un endroit où l’on trouve des pommiers, mais personne ne semble savoir pourquoi.

Si le lecteur fait l’expérience de couper une pomme en deux, il y verra la réponse: le noyau forme le signe du Pentagramme, le symbole de la Déesse de renaissance et de résurrection. « Avalon » était le lieu où les âmes se reposent entre deux incarnations sur terre. De nos jours, dans le rituel des sorcières, la Prêtresse se tient d’abord avec les bras croisés sur la poitrine et les pieds joints, pour représenter Dieu de la mort, puis écarte les bras et les jambes pour représenter la Déesse de Résurrection. Dans cette position le corps humain est la représentation du Pentacle ou à Pentagramme. Puisque c’était l’endroit où la vieille âme revenait dans un jeune corps, avec force et courage renouvelés: Avalon est également appelée par les celtes « Tir-nan-Og », la terre de la jeunesse.

L’on contactait les Dieux pour conserver le contact avec les forces de vie, celles qu’on identifiait aux forces de magie et de fertilité.

Les divinités n’ont pas de besoin et le Culte n’avantage que nous. Les Dieux nous assistent partout et n’ont besoin que d’une aide légère pour cela. (c’est à comparer avec la croyance des sorcières que l’homme doit faire quelque chose pour « construire un pont », entre eux et les Dieux).

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!