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Le Musée de Gerald Gardner
par Lois Bourne version française Tof

Vers 1950, Gerald Gardner essayait de mettre sur pied son musée de la magie et de la sorcellerie. Il fut très difficile de lui trouver un toit en Angleterre du fait de la bureaucratie. Il a entendu parler d’un ancien moulin à Castletown, sur l’Ile de Man, une île associée depuis longtemps à la sorcellerie.
Le moulin nécessitait de gros travaux avant de pouvoir héberger la collection, mais Gerald décida tout de même de l’acheter. Lorsqu’il a pris possession du bâtiment, il a constaté que tous les sanitaires avaient été brisés, probablement par le précédent propriétaire, ils devaient donc être remplacés. Il devait aussi trouver un lieu où habiter et les logements étaient rares à l’époque, mais il eut la chance de trouver la maison idéale à Malew Street, toujours dans la ville de Casteltown. Il s’agissait d’une ancienne ferme, vieille de 400 ans, bâtie en pierre et poutres avec un grenier et un atelier. Castletow, comme son nom l’indique, est une ville avec un ancien château normand. Des rues étroites et venteuses se rejoignent autour des murs du château. C’est une petite ville originale et cossue.
L’Ile de Man est un lieu enchanteur. Il y a un pont où, selon la légende, vivent des fées. Même une personne absolument pas superstitieuse n’aurait pas intérêt à traverser ce pont sans avoir une pensée pour les fées. Une tradition manxoise dit qu’il y a deux types de visiteurs sur l’Ile : les « come-overs » et les « stop-overs ». Les touristes sont des « come-overs » et ceux qui décident de rester sur l’île sont des « stop-overs ».
J’ai rendu visite à Gerald chez lui sur l’île à de nombreuses occasions et j’adorais sa maison étrange. L’intérieur de la maison était un peu comme un musée miniature, car les murs des pièces du rez-de-chaussée, les escaliers et le bureau au 1er étaient décorés d’épées, de lances, de dagues, de piques, de lames médiévales, de rapières de Tolède, de cimeterres courbes sarrasins et de kriss malais. Des centaines de livres étaient posés, regroupés en tas désordonnés. Des livres sur la magie, la sorcellerie, les recherches psychiques, les sociétés secrètes, le folklore, l’archéologie, les armes – la collection de toute une vie.
La femme de Gerald, Donna, était une femme charmante et délicieuse qui me faisait toujours me sentir la bienvenue chez eux. Elle était très douce et parlait doucement. Elle me faisait penser à l’actrice Katy Johnson qui a joué dans le film « The Ladykillers » en 1957. Son père était ecclésiastique, elle était très raffinée et élégante, et je me suis souvent demandé ce qu’elle pensait des activités sorcières de Gerald, mais ce n’est pas un sujet dont nous avons discuté. Ils semblaient avoir une vie de couple heureuse. Donna était très proche de Gerald Gardner, mais elle avait ses propres sujets d’intérêt et ils n’interféraient pas avec ceux de Gerald.
Gerald Gardner passait de longues heures dans son atelier, au premier étage, ainsi qu’au musée où il avait un assistant, M. Gobley, qui était entièrement dévoué au « docteur » comme il appelait Gerald. C’était un petit homme, affairé et nerveux, qui semblait toujours être en mouvement. Lors de la période des vacances, lorsque les cars arrivaient au musée, il se rendait chez Gerald pour l’informer que sa présence était nécessaire pour faire visiter le musée. Il y avait un restaurant au musée pour les visiteurs. Ce restaurant était dirigé par Mme Gobley.
Ces visites sur l’île étaient pour moi l’occasion de parler à Gerald Gardner. Ces passages irréguliers au Bricket Wood Club n’étaient pas propices à des conversations sérieuses, car il était toujours entouré par d’autres personnes ou pris par les activités du coven.

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!