Dion Fortune & The Society of Inner Light Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne
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Sixième Semaine - Dons de la
Grande Mère C’est un véritable défi que de marcher avec les Anciens. J’ai beaucoup écrit sur la croissance et le changement dans les cinq leçons précédentes. Mais une sorcière est une païenne : nous existons pour célébrer la vie. La Déesse nous le dit : « Tous les actes d’amour et de plaisir sont mes rites. » Ce n’est pas une métaphore, il faut le comprendre littéralement et spécifiquement : tout acte moral de plaisir (rien d’amoral ne peut être qualifié d’acte d’amour) est un rite en lui-même. Nous sommes ici pour nous amuser, voilà à quoi nous sommes « utiles ». Nous sommes aussi utiles en aidant les autres. Si nous nous amusons nous trouvons du plaisir dans la vie mais aussi dans notre recherche du plaisir, en trouvant un moyen agréable de servir notre communauté et notre famille Etre heureux et rechercher le plaisir ne sont pas des activités égoïstes. Cela ne va pas inciter les gens à éviter le travail ou à être irresponsables. C’est plutôt en trouvant un travail que nous apprécions que nous sommes motivés à servir les autres. Par exemple, j’aime et je trouve amusant d’enseigner et comme c’est amusant pour moi, j’ai vraiment touché de nombreuses vies grâce à mon dévouement. De très nombreux étudiants ont fait d’importants bonds en avant dans leur vie grâce à mon travail, certains sont sortis de grandes périodes de déprime. Si au lieu d’enseigner je m’étais tournée vers la médecine, une autre profession tout à fait honorable, j’aurais été inutile. Je n’aurais pas trouvé cela amusant, je ne suis pas fascinée de la même manière par l’anatomie et la science médicale que par l’anatomie psychique et dans l’aide que je peux apporter aux gens qui cherchent à changer leur vie spirituelle. Mon manque d’intérêt et de plaisir ferait que je rendrais service mollement et je traiterais donc les malades de façon inhumaine. Mon manque de passion pour ce travail ferait que je ne m’impliquerais pas beaucoup. Sans implication on ne peut satisfaire aux nécessités d’une activité exigeante. Le plaisir et la fascination que je trouve dans mon travail n’annulent pas une réelle préoccupation pour mes étudiants. Ce n’est que lorsque les soins sont couplés avec une envie d’aider que l’on trouve enrichissante que l’on peut vraiment donner aux autres. Je suis une enseignante sérieuse et dévouée parce que je trouve cela amusant. Donc, si nous cherchons le plaisir sous toutes ses formes, nous faisons ce qui est le mieux pour toutes choses. Ce que nous avons le plus plaisir à faire sera la chose qui sera le plus bénéfique pour la communauté.
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