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Pas de Sorcière dans les Bois, dit Mlle Mary
in Daily Mirror du 10 octobre 1967 version française Tof et Chat Huant

Une « Tête Réduite » a été remise hier à un jury de la Haute à l’occasion d’une affaire impliquant des allégations de sorcellerie et de culte du diable dans les profondeurs d’une forêt anglaise.
La tête, faite de tissu et de cheveux, était l’un des indices dans une action en diffamation intentée par Mlle Mary Cardell, 54 ans.
Mlle Cardell a demandé des dommages et intérêts pour une diffamation alléguée dans deux articles de journaux, l’un était titré « Sorcellerie dans les Bois » et l’autre « Adorateurs du Diable, la Nuit dans un Bois du Surrey. »
Elle a nié être « Beth la Demoiselle Sorcière » qui avait, selon un des articles, pris part à un rituel dans les bois.
Le journal, le London Evening News, a affirmé que l’histoire n’était pas diffamatoire, que Mlle Cardell n’était pas identifiée et que l’article relatait des faits réels.
Mlle Cardell a affirmé qu’à cause de ces articles un homme d’affaires avec qui elle était amie depuis des années, a cessé de lui envoyer de l’argent et a diminué la somme qu’il souhaitait lui léguer, passant de £ 8.000 à £ 2.000.
Son avocat, M. Anthony McCowam a dit que le jury pourrait peut-être envisager que Mr. Roy Howard, qui avait travaillé comme homme à tout faire dans la ferme de Mlle Cardell mais a été licencié depuis, était « le méchant de l’histoire »
M. Howard aurait pu organiser une cérémonie spéciale dans les bois pour le journal, a-t-il dit. Et il est clair qu’il leur a donné de nombreuses informations.
La première histoire commence ainsi : « Au cœur d’une sombre forêt reculée du Surrey, la pratique médiévale païenne de la sorcellerie a été revivifiée dans tout son rituel satanique.
De l’encens se diffusait dans une forêt protégée par des barbelés tandis que pendant deux heures une douzaine de personnes encapuchonnées ont participé à une cérémonie de culte au diable. »
Les deux histoires, dit-il, évoquaient des ombres dirigées par un homme se faisant appeler Rex Nemorensis, c’est-à-dire « Roi des Forêts », un psychologue de Londres par ailleurs.
Ils évoquaient aussi sa sœur, désignée par Beth la Demoiselle Sorcière, portant un encensoir à l’extrémité d’une longue perche en sa qualité de Diane Chasseresse, symbolisant la déesse de la fertilité.
Mr. McCowan a dit que l’homme que Mlle Cardell considérait comme son frère était un psychologue ayant écrit des articles sous le nom de Rex Nemorensis.
Il a expliqué que Mlle Cardell et son « frère », Mr. Charles Cardell, n’étaient pas parents, mais avaient vécu ensemble pendant 30 ans comme frère et sœur et que tous deux avaient changé leur nom pour celui de Cardell.
Mr. McCowan a ajouté que Mlle Cardell et son « frère » dirigeaient une entreprise appelée « Dumblecott Magick Production. »
Ils avaient il y a un certain temps installé une fausse clairière sorcière dans leur bois pour faire de la publicité à leur « Baume de Beauté de Magie Lunaire. »
Melle Cardell, de Charlwood dans le Surrey a dit que la « tête réduite » servait aussi de publicité pour le baume.
Nous avions décoré le bois comme un tableau humoristique » a-t-elle dit.
Son « frère » a essayé d’aider des gens crédules qui ont cru au monde de l’occulte a-t-elle dit.
Une fois ils ont fait publier une publicité « Magick » factice, pour essayer de contacter des personnes qui affirmaient pouvoir léviter.
Sir Peter Rawlinson, l’avocat du journal, a dit que Mr. Cardell avait écrit à Mr. Howard en disant: « Dans 30 jours à partir d’aujourd’hui, je dois rencontrer le Vent et plaider votre cause. En langage clair, faites attention à vous. »
Mlle Cardell a dit qu’elle ne savait rien d’un groupe appelé le Vent.
Lorsque Sir Peter a suggéré que des cérémonies avaient eu lieu dans son bois, avec des gens portant des robes de cérémonie, elle a répondu en criant :
« Jamais, jamais. Jamais ! »
L’examen de l’affaire se poursuit aujourd'hui.



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