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Coutumes et Traditions Populaires, Païennes et Sorcières
Les petits poussins et leurs mamans
par Véro
d'après Frischbier

Si on veut qu’une poule, une oie ou une canne couve bien ses œufs, il fait que ceux ci aient été amenés au nid emballés dans un bonnet d’homme, de préférence volé loin de chez soi. Dans une certaine région il est préconisé d’utiliser un bonnet de fourrure. Dans une autre, pendant qu’on pose les œufs dans le nid on le signe par trois fois, et on prononce une bénédiction. Sous le nid on pose du métal, pour le protéger de l’orage. Ailleurs encore on pose des aiguilles à coudre dans le nid afin d’avoir beaucoup de poussins.
Une règle très important consiste à ne mettre en route la couvaison qu’en lune croissante ou à la pleine lune.

Une fois que les petits ont éclos, au bout de quelques jours de vie on leur badigeonne la tête avec du souffre ou du goudron ainsi la corneille ne les enlèvera pas.
Dans une certaine région les petites oies, la première fois qu’on les emmène au pré, se verront couper le bout des plumes de leur queue. On fait brûler ces bouts, et on maintient les petites oies au dessus du feu dans une nacelle (dans la fumée). Ainsi seront elles protégées contre tous les malheurs.
Ailleurs on ajoute dans la nacelle trois cailloux. Après que l’oie ait été fumigée on emporte la nacelle, on en verse l’animal, on jette le premier caillou à droite le second à gauche et le troisième tout droit, en conjurant divers oiseaux de proie, afin qu’ils ne saisissent pas les petits.

En règle générale les poussins qu’on fait sortir pour la première fois au grand air doivent être versés à travers un pantalon d’homme, une jupe de femme ou une chemise, ainsi ne s’éparpilleront ils pas, ils resteront plutôt groupés.
Ensuite on prend trois cailloux, on les jette en l’air en conjurant les rapaces afin qu’ils ne se saisissent pas des petits. On peut aussi jeter autant de petits bouts de bois qu’il y a de poussins. Mais toute cette magie ne fonctionnera pas si, durant le temps qu’on la fait, dans la maison quelqu’un aiguise un couteau.

Encore ailleurs on applique aussi le principe de la fumigation, mais pour faire la fumée on utilise une partie du nid, on la met à brûler dans un pot, et on y ajoute de la poudre et parfois des plombs. Puis, avec des cailloux on fait une sorte de pont sous lequel on fait passer les poussins pour les envoyer au pré. Puis on jette ces cailloux derrière soi en conjurant les rapaces (corneille, vautour) mais aussi le loup et le putois.
Pour les protéger du milan on les fait passer à travers un cerclage de fut.

Enfin, pour que les poules pondent bien, on leur fait manger le soir de la Saint Sylvestre des pois blancs. Près de Goldap on prend, le premier jour des fêtes de Noël et le jour de l’an, une pleine poignée de pois dans sa poche pour aller à l’église, et on les brasse par trois fois durant la bénédiction. Dès le retour on nourrit la volaille avec ces pois, cela leur garantira la prospérité.
En Pologne, le soir de la Saint Sylvestre on secoue la haie qui délimite le terrain et on dit « les œufs sont pour nous, et les caquètements pour vous » Le résultat en est que les poules du voisin viendront pondre chez celui qui agit ainsi, et se contenteront de caqueter chez leur propriétaire.
Enfin on se garantit une bonne couvée si au printemps, la première fois qu’on voit un vol d’oies sauvages, on ramasse, là où on est, de la terre et qu’on la porte au poulailler.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!