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Coutumes et Traditions Populaires, Païennes et Sorcières
Diverses maladies du bétail
par Véro d’après Frischbier 1870


Après que nous ayons vu tout ce qui avait trait au berger, voici le dernier extrait de cette grosses traduction. Il s’agit, en vrac, de diverses maladies pouvant toucher le bétail et des moyens magiques de les guérir.
Je profite de cet ultime texte pour donner une petite précision quant à PISANSKI, un nom qui est revenu à plusieurs reprises. Il s’agit de Monsieur PISANSKI Georg, philosophe de son état, et également historien, né en 1725 et décédé en 1790. Certaines sources remontent donc à bien longtemps ! ! !

Qui dit bétail, dit « reproduction ». La première maladie que nous allons aborder est une inflammation, un gonflement du bas ventre chez les vaches ou les juments prégnantes. Il faut alors caresser, avec la main à plat, la partie malade, par trois fois, au coucher ou au lever du soleil, et dire : « la vache et sa maladie, allaient ensemble en forêt, la forêt partie à l’école, l’école commença à chanter et la maladie commença à rétrécir, au nom du père etc…. »
Tout en disant cela il faut, de la main gauche, caresser en croix par trois fois la partie malade, pendant qu’une (vraie) jeune fille innocente et pure passe et repasse sous le ventre de la bête malade.

Une autre méthode consiste à placer une nappe sur la colonne vertébrale de la bête, et de mordre la colonne, à travers le tissu, en commençant par le cou.

Une autre maladie est la rétention urinaire. On prend alors une assiette d’eau avec laquelle on arrose le flanc de l’animal. Si on le fait le matin on dit « bonsoir » et si on le fait l’après midi on dit « bonjour » puis : « stupide animal, pourquoi as tu l’air si pâle ? moi aussi j’aurais l’air pâle si j’avais retenu mon eau pendant 24 heures, de l’eau en haut, de l’eau en bas ! au nom du père etc…. »

Dans la croyance populaire, beaucoup d’affections étaient attribuées aux vers (voir chapitre « les petites gens ») Nous parlerons ici des vers intestinaux, mais aussi des panaris.

Si une bête a des vers dans une plaie on dit « je le fais pour les vers, blancs, noirs, bleus et gris. Toutes les couleurs doivent être liées et mourir, par le saint nom de Dieu » se signer trois fois. Ensuite caresser la bête du museau jusqu’aux pattes, en passant tout le long du dos, et le frapper doucement par trois fois, la main à plat, sur l’abdomen. Faire le tout trois fois.
Ou bien, il faut avant le lever du soleil, aller dans un endroit où poussent des chardons, avec la tête rouge et des piquants sur la tige. En plier 4 ensemble, de telle sorte que les 4 têtes soient dirigées vers les 4 points cardinaux. Et poser un caillou sur cette croix végétale. Ne pas oublier de dire un Notre père avant de le faire

Pour les humains ou les chevaux qui auraient le ver solitaire : « Le seigneur roule autour de son champ, par trois fois, un cheval blanc, un cheval noir et le troisième rouge. C’est la mort de tous les vers »

Contre les panaris : « un homme bon traversait le pays, il avait trois vers dans sa main, l’un était blanc, l’autre noir, le troisième rouge, voici pourquoi je tue ce ver. Au nom du père…. »



 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!