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Le Voyage au Tambour
par
Tof
Je ne suis probablement pas la personne indiquée pour parler
du voyage au tambour, ceux qui m’y ont initié sont bien plus compétents que moi,
mais je vous livre tout de même ce que j’en sais. Si ce que je vous en dis vous
apporte quelque chose ce sera que j’ai eu de bons professeurs, sinon ce doit
être que je ne suis pas très bon pédagogue.
Le voyage au tambour est un moyen de se mettre dans un autre état de conscience
grâce à l'écoute du son répété et monotone du tambour.
Je n’ai pour le moment expérimenté que le voyage dans le monde d’en bas, aussi
je ne peux vous parler que de ce voyage, mais sachez qu’il existe aussi un monde
du milieu et un monde d'en haut.
Dans une pièce on tire les rideaux, on ferme les volets, la pièce doit être
sombre. On peut allumer un bâton d’encens.
Une ou plusieurs personnes se mettent à battre le tambour de façon régulière (on
peut aussi utiliser un enregistrement de tambour, ceux d’Harner ou de Robert
Moss sont très bien, mais ce n’est pas pareil).
On peut être assis ou couché, l’idéal est de fermer les yeux pour s’isoler un
peu plus de l’extérieur.
Pour aller dans le monde d’en bas, il faut descendre, pour descendre la
meilleure des solutions est de passer par un trou que l’on visualise facilement,
un trou qui existe et que l’on connaît. Ce peut être une faille dans une roche,
un terrier, un trou dans un arbre creux, je conseille d’éviter un trou d’égout
ou le siphon des WC.
Lorsqu’on a visualisé le trou, avant d’y pénétrer, il faut se répéter quatre
fois ce que l’on souhaite :
Par exemple, pour un premier voyage, rencontrer son animal / guide.
Puis en se concentrant sur le son monotone du tambour, on glisse dans le trou,
tout y est noir, il faut tout au long de la descente garder à l’esprit son
souhait.
Il faut absolument éviter à son esprit de divaguer, toujours se concentrer sur
la descente dans le noir, la question et le son du tambour.
Lorsqu’on a terminé de descendre, on arrive à l’endroit où l’on va rencontrer un
animal. On peut le voir, l’entendre, mais aussi parfois uniquement le sentir.
Lorsqu’on a réussi à prendre contact avec l’animal, il faut lui demander s’il
est votre animal. Si ce n’est pas le cas le remercier et continuer à chercher.
Dans ce cas vous rencontrerez ensuite un autre animal qui sera probablement
votre animal.
Lorsqu’on est en face de son animal, il ne faut pas le brusquer, mais il ne faut
pas hésite à lui poser des questions ? Les réponses ne sont pas toujours
satisfaisantes, mais on apprend toujours quelque chose, même si ce n’est pas ce
qu’on cherchait.
A la fin du voyage, lorsqu’on sent que le moment de revenir arrive, il faut
prendre congé de l’animal comme on le ferait avec un amis proche, mais sans
familiarité.
Il faut ensuite visualiser le chemin de retour.
Ensuite, lorsqu’on a fait l’exercice à plusieurs, on peut chacun son tour
raconter ce qui c’est passé, cela permet de comprendre ce qu’on aurait peut être
pas compris. Le couple qui m’a initié à ces voyages m’a souvent donné des
explications à ce qui m’était arrivé, explications que je n’aurais probablement
pas trouvées seul ou en tout cas pas aussi rapidement. J’ai pris l’habitude de
noter ce qui est arrivé lors de ce voyage pour en garder un souvenir le plus
précis possible.
Il est fort possible que cet exercice soit difficile les premières fois, mais
il ne faut pas se décourager.
Une autre difficulté vient qu’on se dira probablement que tout ce qu’on a vu
vient de notre imagination. Dans ce cas il faut l’accepter comme tel, mais peu à
peu vous vous rendrez compte que ce n’est pas que cela.
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