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Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne
Le Cercle de la Pierre Sorcière Dernières mises à jour du site
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Journal Magique - 8 octobre 1937
Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques. On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930. Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal : Comte-rendu du Travail fait le 8 octobre 1937 Lune : A mi-course Moi : On est vendredi, je suis un peu fatiguée sinon tout va bien. Temps : Sec
Depuis trois jours j’étais consciente que quelqu’un essayait de me dire avec qui j’étais en contact. Je savais que je ne souhaitais plus procéder ni au rite de Pan ni au rite d’Isis dans le Temple mais je n’arrivais pas à trouver qui m’appelait. Il n’y a pas eu d’hésitation dans le contact d’Air lorsque nous avons choisi les éléments. Je ne savais pas si je passerais par la Porte mais je savais que je ne devais montrer aucune impatience pour les franchir : il n’était question là que de neutralité et d’obédience. Le chemin était très clair : il s’agissait d’un chemin le long du sommet d’une hauteur au-dessus du monde. Le sommet au-dessus de nous brillait comme s’il était recouvert de neige glacée. Au-dessus, il y avait une grande étoile et lorsque j’ai pu voir le croissant de lune il était à son côté, comme le vieux drapeau Turc. A la base de la partie la plus élevée du sommet il y avait l’Archange de l’Ouest. Je lui ai dit que j’essayais d’arriver, il s’est tenu debout de côté et j’ai eu l’impression de marcher le long d’une longue voie. J’ai su que je voulais Astarté (qui est un nom que je n’ai jamais utilisé) « qui est Ishtar ». Puis elle est venue, je lui ai posé une question et elle m’a répondu. Ensuite elle nous a livré un message où il était question d’enseigner aux siens. Puis j’ai vu le bosquet avec les piliers brisés, les arbres sombres et l’Autel renversé. Le chagrin a envahi mon cœur. Puis je me suis apaisée et nous avons allumé un feu sur l’autel, des gens dansaient autour et l’Age d’Or arrivait. Ce qui était intéressant lors de ce rite c’est que je ressentais ce que je devais faire : je n’étais jamais totalement absorbée par le rite et je n’y ai pas connu l’extase ni l’abandon alors que c’était le cas lors des autres rites. J’étais plutôt comme une enfant qui cherchait de l’aide chez les adultes, qui comprend certaines choses mais pas entièrement. Je pense que cela vient de mon Grade. Ce n’était pas effrayant ou particulièrement terrifiant, mais plutôt fatigant et demandait plus d’efforts. CCT
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