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Journal Magique - 13 janvier 1938

Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques.

On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930.

Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal :

13 janvier 1938
De 19H30 à 21H00
J’étais très bien mais CCT a été malade toute la journée, une intoxication alimentaire, elle a failli ne pas venir.
 

J’ai commencé par donner des explications sur les centres et leurs aspects positifs et négatifs en relation avec les chakras et les Sephiroth et j’étais en train de les comparer à un homme et une femme travaillant en couple lorsque j’ai ressenti une présence derrière moi. J’ai demandé à CCT de prendre son message et on nous a dit de ne pas continuer ce que nous étions en train de faire. On ne nous a pas dit ce que nous devions faire. Plutôt perdus nous étions assis l’un en face de l’autre en nous tenant les mains. Je me suis retrouvé dans le Sud de la France mais CCT était à Bristol et ne pouvait s’éloigner du Somerset à l’époque de James 1er. J’ai alors fait le vide et j’ai attendu. Elle s’est retrouvée dans une petite ville du Sud de la France entre 1250 et 1350 à l’époque où il y avait un Pape en Avignon. Elle était une jeune fille et attendait dans une pièce d’une maison très comme il faut située dans une petite ville apparemment non loin du golfe du lion. Par la fenêtre elle m’a regardé chevaucher un cheval blanc. Puis je me suis retrouvé dans une pièce derrière elle, j’étais un homme d’environ cinquante ans, mon vêtement était coloré, j’avais de grosses chaussures, une courte cape noir, une tunique rouge, un chapeau plat et je portais une longue épée. Elle portait le nom d’Esclairmonde et elle était ma fille, j’étais un notable. Elle a dit que j’étais dur, froid, silencieux, très fier et elle me craignait. J’étais aussi un ardent catholique alors qu’elle était une hérétique amoureuse d’un hérétique qui venait d’être tué et que j’avais laissé mourir. Il y a eu ensuite un bruit dans la maison et plusieurs hommes sont arrivés. Certains avaient des bâtons et l’un d’entre eux avait une arbalète. Ils étaient menés par un homme présentant bien, ses vêtements étaient recouverts de fleurs. Je me suis placé en haut des marches avec mon épée à la main et mon manteau enroulé autour de mon poignet gauche. Les hommes attendaient et l’homme avec l’arbalète m’a mis en joue et Esclairmonde m’a attrapé les bras et m’a bloqué jusqu’à ce qu’ils montent les marches et se saisissent de moi. Elle m’a dit ensuite qu’elle avait fait venir ces hommes pour me tuer et venger son amoureux qui était le fils du meunier. Il y a ensuite eu un blanc et une fois encore nous nous sommes retrouvés tout seuls, mon épée était par terre, posée contre une boite noire. Il faisait sombre, une grande bougie très jaune avait été allumée. Les hommes étaient partis mais il y avait le meunier et un personnage curieux  qui ressemblait à un saint, il était rasé de près avec un visage très maigre, de grands yeux bruns magnifiques et la voix d’un homme ayant reçu une très bonne éducation. Il s’est adressé à moi. Il avait une forte influence sur moi et curieusement il savait que j’étais destiné à devenir hérétique et mourir pour cela. Puis il a disparu et il y a eu un blanc et je me suis retrouvé à chevaucher avec la fille dans le noir, la boue et la neige fondante jusqu’à une auberge misérable au bord d’une route en face d’un arbre où deux hommes étaient pendus.

Un homme à l’air misérable a pris les chevaux. La fille est montée dans la seule chambre, je lui ai fait porter à manger et je me suis installé dans une pièce qui puait l’oignon et l’ail. Une très grosse femme m’a amené mon repas. Un autre blanc et nous chevauchions vers le Sud et nous avons rencontré un homme avec une armure légère accompagné de six hommes en arme. Il m’a reconnu et m’a dit que la région n’était pas sûre et que sans escorte je serais assassiné et la fille violée. Finalement je suis rentré avec lui, il m’a taquiné pour ne pas être en mesure de contrôler une seule fille. Il y a eu un nouveau blanc et je me suis retrouvé caché dans une cave avec l’épée à la main et la demoiselle était avec moi. Nous écoutions des combats dehors dans la rue. Puis le visage du meunier est apparu et il s’est proposé de nous sauver. J’ai accepté et je me suis retrouvé dans son moulin avec des habits de paysan et avec le meunier il y avait l’étrange hérétique. A ce moment un Chevalier est arrivé et a dit qu’il pouvait nous mener en un lieu sûr. Je ne voulais pas y aller mais la fille est partie avec lui et je suis resté avec l’étranger car il avait des choses à m’apprendre. Encore un blanc assez long puis je me suis retrouvé conduit dans un long corridor de pierres dans le palais des Papes en Avignon. Soudain Esclairmonde et son époux le Chevalier nous ont rencontrés. Nous étions tous plus âgés et j’étais entre les mains de l’inquisition. Encore un blanc assez long et Esclairmonde et moi étions face à deux poteaux au milieu d’une croix immense. Elle se demandait comment sera la douleur lorsque j’ai vu le visage de l’homme qui avait fait de moi un hérétique. Je savais ce qu’il faisait et je savais qu’aucun de nous deux ne ressentira la douleur. Je nous ai vus tous les deux dans les flammes. C’était indolore, mais l’impression était horrible.

Soudainement CCT a crié et s’est presque évanouie. Elle a ensuite vu son époux debout avec les soldats, il riait et se moquait de ses souffrances qui semblaient lui faire plaisir. Tout a ensuite disparu et elle a reconnu son époux dans le visage d’Oscar.

 

Note : Nous fûmes tous deux très secoués à la fin de cela, surtout CCT. C’était vraiment trop d’émotions. De la nourriture et du thé très chaud m’ont remis d’aplomb mais CCT était très secouée, effrayée et terriblement inquiète que le vice et la douleur arrivent.

  


FPD

 

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!