La Pierre Sorcière

Journal Magique - 3 mars 1938

Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques.

On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930.

Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal :

Travail du 3 mars 1938

On a essayé de rencontrer Jeanne d’Arc. J’ai vu une Demoiselle sur un cheval, elle portait une armure. Il y avait des hommes autour d’elle… J’ai vu Dunois, le Capitaine. La chose la plus frappante c’est l’éclat qui émanait d’elle, comme si elle était enveloppée d’une aura dorée.
Puis je me souviens d’un château avec des tourelles et un fleuve ou des douves. La Demoiselle l’a traversé avec ses troupes. Ils ont crié « Vive la Pucelle ». Les Anglais étaient de l’autre côté. J’ai été effrayée car j’avais l’impression qu’ils allaient avancer en désordre mais ils sont parvenus à leurs fins. Ils sont entrés dans le château et semblaient le libérer d’un siège. Il y a eu des combats car je me souviens du genre d’horreurs qui m’ont frappées à la vue des homicides.
Puis nous sommes arrivés directement dans la cellule à Rouen et une femme vêtue en homme était couchée là.
Ensuite la grande place avec les soldats autour, le bûcher au milieu et une procession de prêtres et de soldats avec une femme en blanc écrasée entre eux. Elle se déplaçait lourdement, lentement, comme si elle était droguée et la chose la plus frappante à son sujet c’est qu’elle manquait de vie, il n’avait pas d’aura, pas de radiance… juste la mort. Et ils l’ont brulée.
J’ai vu une chambre lambrissée à côté et un homme avec un vêtement noir ou très sombre assis à une table massive en chêne… un homme fatigué et inquiet il avait des traits aquilins. Une femme est venue à lui pour le réconforter, je savais qu’il s’agissait de John, Duc de Bedford, Régent de France pour le compte d’Henry VI et qu’il s’inquiétait de la crémation de la Demoiselle. La femme était son épouse, Anne de Bourgogne et de Luxembourg.
Il y avait un manoir rural avec une ferme et un petit jardin d'agrément… un peu comme une broderie qu’on accroche au mur et des gens en sont sortis, des personnes joyeuses. Parmi eux il y avait une femme dans une robe couleur mûre avec des glands dorés et des broderies. Je savais qu’il s’agissait de la Demoiselle, son époux était avec elle et j’ai eu un nom : Armoise ou Amboise.

CCT

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!