La Pierre Sorcière

Journal Magique - 10 mai 1938

Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques.

On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930.

Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal :

Mardi 10 mai 1938
Le temps était beau et bien plus chaud. J’étais en forme. CCT était préoccupée par des affaires privées. Nous avons commencé à 20H30 et terminé à 22H15 Nous étions 4 jours après le Premier Quartier de Lune.

Nous avons tout d’abord banni avec le Pentagramme, la pièce semblait être très calme. Odin est arrivé très fortement et a délivré un message à CCT. Son image était très claire. Puis comme d’habitude, nous avons commencé à ouvrir les centres, mais je me suis soudainement retrouvé, par un après-midi froid et humide, debout au pied d’une tour à l’extrémité orientale du mur d’Hadrien. Derrière moi le soleil se couchait, il était rouge malgré les nuages, je cherchais à un promontoire. J’étais un officier romain, mais je pense que j’étais d’origine germanique ou tout au moins né près du Rhin et initié de Mithra. A côté de moi il y avait un garçon, mon subalterne, il avait environ dix-neuf ans, je l’ai reconnu il s’agissait de N.N., c’était quelqu’un que j’aimais beaucoup. En regardant, j’ai vu de longues galères arriver vers le promontoire – il y en avait environ vingt. Je savais que les bateaux romains utilisés pour protéger le mur par la mer étaient partis. Notre flanc avait été contourné. Puis notre commandant m’a rejoint - je l’ai reconnu, il s’agissait du général Orton que j’avais connu dans cette vie en Inde. Un très bon soldat. (CCT ne l’a pas vu.)
On a entendu des trompettes et dans cette après-midi brumeuse, les hommes en ont profité et nous nous sommes cachés les uns derrière les autres dans la bruyère et les monticules juste au-dessus des marques de marée haute. Les troupes légères, les frondeurs et quelques-uns archers s’étaient placés en avant sur la plage et couvraient notre flanc droit. Nous avions environ 400 hommes en tout. La marée recouvrait la vase.
Les navires arrivaient sans trop de précautions l’un après l’autre et s’échouaient le long de la plage, il y avait peut-être 300 hommes, ils étaient menés par un homme gigantesque, les voiles de son navire étaient ornées d’un aigle. Leurs équipages ont sauté dans la boue et ont attaqué hardiment vers la droite. Nos frondes et nos flèches ont atteint de nombreux hommes pataugeant dans la boue et dès qu’ils furent sur la terre ferme nous les avons chargés et en cinq minutes, l’aile droite des envahisseurs fut brisée.
Puis le centre et l’aile droite des envahisseurs ont mis pied sur la terre ferme et ils ont attaqué notre aile droite. Lorsqu’ils étaient déjà bien avancés, nos réserves cachées à droite les a chargés, ils les ont pris par le flanc et les envahisseurs furent rapidement submergés et ceux qui étaient encore debout ont couru vers les navires, laissant leur chef mort. Nous avons alors achevé les blessés et dépouillé les morts de leurs armes. N. N. a découvert une jeune fille de seize ans à côté du chef mort, elle était habillée comme un homme. (CCT est apparu à ce moment dans la vision). Elle était sans connaissance, elle avait pris un coup à la tête. (J’ai eu un très gros mal de tête, après cela) et comme N. N. l’avait suggéré elle a été portée jusqu’à la tour. Nous avons découvert que le chef mort était un célèbre pirate et pilleur. Il me semble que son nom était Wolfmar. Le combat proprement dit fut très court et rapide. Il s’était achevé longtemps avant la tombée de la nuit. N. N. voulait obtenir une rançon pour CCT.
Nous avons essayé d’obtenir des informations de CCT et j’ai appris que l’autre moitié de la flotte de Wolfmar n’était pas très loin et qu’ils pensaient que la légion romaine s’en était allée et ne s’attendaient à ne tomber que sur les troupes locales britanniques. J’ai promis à CCT, en jurant par Odin, que s’ils revenaient, je lui rendrai sa liberté si elle se tenait tranquille. N. N. a essayé de prendre le poignard de CCT et j’ai regardé en m’amusant beaucoup la lutte entre les deux personnes. La demoiselle bien charpentée a griffé et frappé avec vigueur mon subalterne qui était lui-même grand et avait belle allure. J’ai ri, mais N. N. voulait lui trancher la gorge et semblait être jaloux de l’intérêt que je portais à la jeune fille. Puis lui et moi sommes allés à la chapelle de Mithra sous le mur où j’ai fait la méditation silencieuse en tant que Initié sénior. La nuit a passé rapidement et à l’aube l’alarme nous a avertis que la flotte complète revenait. J’ai fait mettre une armure et un casque romain à CCT et nous nous sommes regroupés à nouveau au même endroit. Mais avant que leur attaque ne commence on a vu des renforts. Nous étions bien plus forts que les assaillants qui se sont enfuis vers la baie.
Puis un unique petit navire est arrivé. Ils nous ont demandé le corps du chef du clan et sa fille. J’étais dans la tour avec CCT et N. N. J’étais las des combats entre N. N. et CCT, j’ai dit à CCT qui m’avait rappelé mon serment par Odin, qu’elle pouvait s’en aller.
Elle a fait la moitié du chemin jusqu’à la rive avec N. N. lorsqu’il l’a soudainement ramenée en disant qu’elle était un otage trop précieux. J’étais d’accord avec lui et je l’ai gardée malgré mon serment et ses reproches.
Finalement je suis descendu à la plage avec CCT et l’interprète et nous avons rencontré un des envahisseurs qui avait l’air rusé qui était venu pour parlementer.
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FPD

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!