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Journal Magique - 10 mai 1938

Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques.

On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930.

Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal :

Compte rendu du Travail fait le 10 mai 1938
 

Nous étions juste assis pour travailler sur les centres lorsque j’ai eu une forte attraction venant des contacts nordiques et en me retournant, j’ai vu Odin à mes côtés. Il m’a pris la main – j’avais été très nerveuse et hébétée – il m’a tirée à lui et m’a dit de me ressaisir.
Puis tu as vu la Baie et le Mur et nous avons plongé directement dans les événements. Dans un premier temps je ne pouvais simplement pas voir les choses objectivement avec toi puisque je n’étais pas dans l’histoire. Nous avons vu le Mur et les soldats de la Légion. Tu étais un capitaine de cinquante ans et il y avait un garçon, grand, jeune et beau, qui était sous tes ordres. Il avait une immense admiration et affection pour toi : il était un peu perturbé. Tu avais peur d’un raid venant de la mer où les navires pourraient nous contourner et attaquer des deux côtés pendant que les Pictes et les Scots nous attaqueraient de front.
Nous pouvions voir la flotte Viking arriver vers le cap. Je suis ensuite arrivée dans le cadre, j’étais dans le premier navire avec le chef. J’étais une jeune fille d’environ seize ans, avec un casque et un poignard court. Nous avons jeté l’ancre dans les basses-eaux et pataugé jusqu’au rivage en marchant assez lentement. Sur le Mur, les trompettes ont sonné et tes hommes étaient sur les dunes herbeuses au-dessus de nous. Les frondeurs se sont rapprochés et ont attaqué. Un grand nombre de nos hommes furent touchés. J’étais tout le temps derrière le chef, il a attaqué sur la droite. Notre aile gauche a avancé (c’est vague car j’étais plus préoccupée par ce que je pouvais voir devant nos troupes) et après que vous ayez dû un peu reculer, tes troupes ont fait un mouvement sur le côté et vous vous en êtes pris à nous. Nous avons été repoussés et le chef a été tué lors d’un combat à l’épée. Une pierre a dû me frapper à la tête car je ne me souviens pas de grand-chose avant de m’être retrouvée face contre terre avec le garçon qui se penchait sur moi. Les blessés avaient été tués, mais il pensait que j’étais précieuse puisque j’avais été près du chef. Je n’avais plus mon casque, il a vu que j'étais une fille. Il t’a alors appelé et tu m’as portée dans les quartiers des officiers dans l’une des tours du Mur.
Le centurion est venu et a commandé du vin, tu m’en a fait boire et je suis revenue à la vie. Je me souviens m’être placée dos contre l’angle du mur et m’être assise sur un tas de peaux sur le lit, j’étais plus ou moins agressive. Le garçon a vu que j’avais toujours mon poignard et il s’est penché en avant pour me le prendre. Je me suis battue avec lui pour le garder et je l’ai griffé au visage. Il était furieux et s’est tourné vers toi en te demandant de me faire battre, mais toi et le centurion vous vous moquiez de lui.
Puis le centurion s’en est allé et tu as fait chercher un soldat qui parlait un peu ma langue. Tu m’as tout d’abord donné ton épée courte, en me la tendant par la poignée. Je l’ai d’abord regardée avec hésitation, je l’ai prise puis je te l’ai rendue en te tendant par la poignée. Puis l’interprète est arrivé et quelqu’un m’a apporté de la nourriture. Toi et les autres étiez d’origine germanique et non latine. Tu as juré par Odin que tu n’allais pas me faire de mal et que je pouvais aller librement si je le voulais. J’ai juré de ne pas tenter de m’échapper. On a entendu les trompettes et quelqu’un a dit que les Vikings voulaient récupérer leurs morts. Tu m’as emmenée jusqu’au Mur puis jusqu’aux dunes et tu m’as envoyé avec le garçon chez les miens. Mais tout à coup tu as vu le garçon me ramener en arrière et il t’a dit que j’avais trahi en ne disant pas que j’étais de la maison du chef et qu’il ne fallait donc pas me laisser m’en aller, j’étais un otage précieux. Tu en as convenu et tu m’as ramenée à nouveau dans la chambre. J’étais furieuse et je t’ai maudit car tu avais rompu ta promesse mais tu as dit que tu devais le faire pour la sécurité de tes hommes. Le garçon était en colère après toi et il a perdu son sang-froid, il m’a pris par l’épaule et m’a secouée violemment. Je me suis retournée et je lui ai envoyé un grand coup au visage. Tu lui as ordonné de me laisser tranquille et tu m’as dit de rester sur la couche dans le coin de la pièce et tu es allé avec le garçon dans la Chapelle de Mithra que je n’ai pas bien vu.
Lorsque tu es revenu il faisait déjà sombre. Le garçon est allé faire sa ronde et tu es venu te coucher. Lorsque tu es passé devant le lit du garçon, tu as ri et pris sa fourrure la plus douce et tu l’as posée sur moi pour la nuit car il faisait terriblement humide et que la tempête soufflait… les murs de la tour semblaient être humides. 
De bon matin, les trompettes ont à nouveau sonné et tu m’as fait mettre une armure de la Légion, puis nous sommes allés ensemble jusqu’au Mur. Le bras droit du chef a demandé à me voir. Tu as discuté avec lui pour qu’il protège les arrières et il a promis. Soudainement nous avons tous les deux pris conscience de la présence d’Odin debout à ta gauche, comme un avertissement. Tu as senti que vous ne pouvez pas faire confiance au Viking. Soudain il s’est arrêté et m’a attrapée et a couru en direction du bateau, me plaçant en bouclier entre toi et lui. Quelqu’un s’est précipité et lui a jeté une pierre, il s’est effondré au bord de l’eau. Je suis tombée par terre, dans la boue. J’ai rampé et j’ai couru jusqu’à toi. Je suis tombée plus ou moins à genoux après avoir glissé. Le garçon m’a attrapée par les cheveux et m’a tirée en arrière et t’a supplié de me trancher la gorge tout de suite pour éviter d’autres ennuis. Tu l’as assommé et tu m’as dit de te suivre et nous sommes retournés à la Tour. Je me souviens encore m’être mise sur le lit en collant mon dos contre l’angle du mur et puis tout à disparu.

 

CCT

 
 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!