Différentes Traditions Sorcières

  La Wica

  Le NROOGD

  Dion Fortune & The Society of Inner Light

  Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne

  Chamanisme / Faery / Huna
      Faery
      Huna
      Chamanisme

  Magie Enochienne

  Reclaiming / Feri / 3rd Road

  Thelema

  Tubal Cain

  Autres

 

La Librairie

Le Cercle de la Pierre Sorcière

Liens

Dernières mises à jour du site


 

Anciennes Traditions Sorcières
par Robert John Stewart

 

L’idée de « traditions » anciennes et persistantes, se comportant comme des fleuves parallèles, tout à fait acceptée de nos jours par les païens et les sorcières, n’existait pas vraiment dans les années 1960 et est probablement issue directement des luttes de factions de cette époque plutôt que de vrais liens à des traditions ininterrompues.

Il ne fait aucun doute qu’au cours du milieu du vingtième siècle, on a tout bonnement inventé des rituels liés à la sorcellerie et qu’une grande partie de ce qui est publié et pratiqué aujourd’hui sous la dénomination d’ancienne sorcellerie remonte directement à l’imagination fertile de personnalités comme Gerald Gardner, Aleister Crowley et même Robert Graves qui (malgré les affirmations répétées qui prétendent le contraire) ne s’intéressait pas personnellement au retour de la sorcellerie. Pourtant, en tant qu’une des personnes qui étaient là, impressionnable et immature, et qui continue aujourd’hui comme écrivain et magicien qui a commencé à apprendre dans les années 1960, je ne suggérerais jamais qu’inventer des rituels soit de la triche. La magie ce n’est pas comme assembler une machine selon un protocole très rigide, testé et approuvé. C’est une science artistique créative avec des frontières volontairement souples. Si c’était rigide cela ne marcherait pas. Il doit y avoir de la rigueur, bien sûr, mais pas de la rigor mortis.

Un historien ou un anthropologue, un occultiste, un philosophe ou un archiviste connaissant certains textes et sources, pourra aussi facilement faire le tri dans la sorcellerie contemporaine et révéler l’origine des textes ou dire s’ils ont été composés récemment. Dans les dernières années il y a eu une émergence de toute une petite école de chercheurs essayant de faire cela, même si on ne comprend pas clairement quels sont leurs buts lorsqu’ils déconstruisent la sorcellerie et le paganisme. Mais de toute façon, qu’est ce que ça change ? Qu’est ce qui se passe si un chercheur démontre qu’une pratique présentée comme ancienne, se révèle dater d’une époque relativement récente ?    

Ce qui était important pour Stewart Farrar et beaucoup d’autres dans les années 1960 c’est « Qu’est ce que ça change, si ça marche ? Si ça nous met en contact avec la Déesse, avec les Ancêtres, le Seigneur des Animaux, l’arrivée et le flux des Saisons, alors on peut dire que c’est issu, poétiquement et pratiquement, d’anciennes pratiques... 

Si un texte est moderne, cela ne veut pas dire qu’il est vide ou sans aucune efficacité magique. Si les gens pensent que leurs pratiques remontent à des milliers d’années, puis qu’on démontre indubitablement que ces pratiques ne remontent qu’au vingtième siècle, cela n’invalide pas les pratiques, du moment qu’elles marchent. Aujourd’hui, les païens et les sorcières doivent assumer fièrement et fermement la validité de leur inspiration spirituelle et l’efficacité de leur magie plutôt que de s’attacher à des théories douteuses sur de mystérieuses origines.

retour

 

 

Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!