Le Sceau du Cercle
d'après Victor Anderson version française
Tof
Après avoir tracé le Cercle dans le sens des aiguilles d'une
montre, en partant du Nord, en disant : « Par la Terre qui est Son corps, par
l'Air qui est Son souffle… », jusqu’à ce passage qui n’existe que dans la
tradition Feri :
Par le pouvoir de treize
fois treize, je fais descendre la lune.
Mon couteau a tracé le
cercle,
Mes pieds ont marché sur
le sol sacré,
Laissez-les dans la roue
des airs,
Observez mon sceau magique (le pentagrame)
Et ceux qui ne se retournent pas
Et n'entendront jamais mon cri fatal :
« Par quel oeil ? » (le dire à voix
basse).
La dernière phrase est dite à voix basse. Elle fait référence à
la légende de la sage-femme qui, en s’occupant d’un bébé fée, touche
accidentellement son oeil avec un onguent interdit. Elle peut ainsi voir que la
chambre du roi n’est autre qu'une simple grotte, alors qu’avant, comme elle
était sous un charme féerique, elle voyait tout autre chose. Quelques années
plus tard, alors qu’elle parle au père de l'enfant fée dans la rue sur un
marché, il lui demande par lequel de ses yeux elle le voit. Au moment où elle
lui répond, le père de l’enfant-fée aveugle cet oeil.
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