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Après le décès de Robert Cochrane lors du Solstice d’Eté 1966,  certains membres de son groupe ont décidé de reprendre le flambeau et de continuer son œuvre. Parmi eux Ronald White et George Winter ont formé un groupe païen qui se voulait plus « ouvert » qu’ils ont appelé « The Regency » avec l’idée qu’ils n’étaient là que jusqu’à ce que le fils de Jane et Robert Cochrane soit assez âgé pour prendre la place qu’avait occupée son père, mais ça ne s’est jamais fait.  

Qui sont les Dieux ?
par Chalky White in Spectrum Sept/Oct 1975

Partout dans le monde antique la fumée de l’encens des autels des Déesses et des Dieux s’élevait incessamment vers les cieux.

Leurs attributs étaient nombreux et leurs pouvoirs divers. Les dévots fréquentaient les demeures des divinités qu’ils s’étaient choisies.

Ceux qui voyageaient de ville en ville ne pouvaient retrouver exactement leurs Dieux dans d’autres villes que ce soit dans leurs rituels ou leurs noms, pourtant les similitudes étaient suffisantes pour qu’un homme de Corinthe découvre sans trop de difficultés un temple à Ephèse.

Celui qui était subtil savait que ces déités étaient des aspects du divin, et bien que des tentatives aient été faites pour identifier un Dieu avec un autre, il n’y avait pas de différend sectaire et très peu de futilités théologiques, qui, comme l’hérésie, sont des enfants du Monothéisme. L’histoire des Dieux et Déesses était racontée sous forme de mythes qui étaient transformés, policés et modifiés pour convenir aux envahisseurs et changés pour expliquer les grandes épopées de l’histoire. La fonction divine était d’aider l’homme en fournissant une convergence à ses inquiétudes et espoirs plutôt que d’imposer des fardeaux moraux et demander des conduites artificielles.

Les païens qui habitaient dans l’Ancienne Grande-Bretagne avaient aussi de nombreux Dieux locaux, avec des noms différents mais avec des attributs identiques ou comparables, et comme dans d’autres sociétés païennes, les rois locaux prenaient les noms de leurs Dieux. A l’Ouest il devait y avoir de nombreux Bran et de nombreux Arthur avec quelques variantes orthographiques et de nombreuses Reines ou femmes sacrées, car nous devons nous souvenir que ces anciennes religions étaient Matriarcales à l’origine.

Si l’on tente d’élucider l’histoire de ces Dieux et de découvrir leurs attributs, un bon point de départ serait de considérer ceux dont les noms, comme Arthur, sont toujours des mots communément utilisés. Mais tout d’abord quelques questions :

Pourquoi avons-nous des rouges-gorges et du houx sur des cartes de Noël ?

Pourquoi les garçons de l’Ile de Man battent toujours les buissons de lierre le lendemain de Noël et chantent toujours « Qui chassera le roitelet pleure le Rouge Gorge ?»

Y a-t-il une signification dans la comptine « Qui a tué Cock Robin ? » ?

Il peut y avoir de nombreuses autres questions de ce genre, mais les solutions semblent se trouver dans le Facteur Janus de nos premiers Dieux. (Janus était le Dieu Romain de la Porte, dont les deux visages regardaient dans les deux directions. Un visage tourné vers la Nouvelle Année et un visage tourné vers l’Ancienne ou l’Année Morte. Un visage était la vie et l’autre la mort.)

Si nous voyons Arthur (ou Vran ou Bran ou Uther ou Ooser ou d’autre noms populaires pour en gros la même personnalité) comme étant le Seigneur des Morts et Robin comme étant le Seigneur de Vie, nous pouvons construire, à l'aide de leurs symboles et attributs, une table saisonnière.

Arthur est le roitelet, Robin est le rouge-gorge (qui se dit robin en anglais). L’arbre d'Arthur est le chêne, celui de Robin est le houx. Arthur a le bâton, Robin a la flèche.

La Déesse leur accordait ses faveurs en alternance, Robin de Noël à l’Eté lorsqu’il est tué par sa propre flèche et Arthur de l’Eté à Noël quand Robin, régénéré, le chasse avec un bâton. Robin symbolise, entre autres, le feu de l’idéalisme de la jeunesse, alors qu’Arthur apporte la sagesse et la connaissance des choses secrètes. Il n’est pas besoin d’être très malin pour reconstituer toute l’histoire, en particulier si nous savons que dans le Devon le roitelet s’appelle toujours le moineau de Vran ou de Bran.

Bran a pourtant d’autres attributs et mythes. Il était le roi dont les corbeaux étaient les messagers et oiseaux oraculaires. Sa tête était magique et elle a continué à chanter longtemps après sa mort. On le sait peu maintenant, mais cette tête merveilleuse aurait été enterrée sous White Hill à Londres, là où se trouve maintenant la Tour de Londres. La tête et ses corbeaux sont les gardiens du royaume et protègent ce pays contre l’invasion.

Ces jeux avec les mots et les symboles sont intéressants et les confusions mythologiques de notre héritage antique peuvent être un véritable labyrinthe même pour celui qui consacre sa vie à ces domaines, mais nous devons rechercher le fil qui nous guidera dans ce labyrinthe et même si nous souhaitions comprendre et apprécions le passé, c’est là où le fil nous mènera qu’est notre objectif. Nous ne pouvons pas chercher à recréer le passé. Les siècles ne s’effaceront pas.

Notre but devrait être de trouver, en nous basant sur les légendes, les qualités persistantes des Dieux et de fixer leurs caractéristiques, les expliquant en termes actuels et dans les limites de l’humanité à venir. Les Dieux sont imaginés à notre image parce que nous les faisons. Il ne peut en être autrement. Pourtant ils sont immortels car ils participent à tout ce qui est essentiel, en nous et hors du temps. Ils sont la persistance durable de l’esprit humain et en incarnent tous les aspects.

Ils peuvent, et devraient, se développer et évoluer avec nous, devenir le point de convergence de nos idéaux. Ils peuvent augmenter notre compréhension même des parts les plus sombres de l’esprit humain. Cette compréhension peut nous montrer la voie et décrire les dangers que nous devons éviter. Ce sont les forces qui habitent notre présent éternel, là où demeure également la Déesse. Nous nous tournons vers eux, espérant grâce à eux apercevoir le pays où le temps n’a aucune signification et où le monde matériel n’est que le voile de l’illusion. Ils sont notre lien au delà de nous tout en étant nous et par eux nous pouvons parler directement à la Mère de Toutes les Choses.

 

Note : Il y a par exemple de nombreux parallèles entre l’égyptien Thot, le grec Hermès, le celte Cernnunos, et le Norrois Odin. Ils étaient tous les conducteurs des morts, les patrons de l’intelligence et les inventeurs de l’écriture et des lettres.  

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!