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Après le décès de Robert Cochrane lors du Solstice d’Eté 1966,  certains membres de son groupe ont décidé de reprendre le flambeau et de continuer son œuvre. Parmi eux Ronald White et George Winter ont formé un groupe païen qui se voulait plus « ouvert » qu’ils ont appelé « The Regency » avec l’idée qu’ils n’étaient là que jusqu’à ce que le fils de Jane et Robert Cochrane soit assez âgé pour prendre la place qu’avait occupée son père, mais ça ne s’est jamais fait.  

Le Nouveau Livret Païen - Le Mythe de Base
par Chalky White in Pentagram, Candlemas 1967

S’il est un grand thème païen, c’est celui, universellement populaire, de la Mère et de l’Enfant. Il est souvent associé à celui des frères jumeaux qui rivalisent pour être supérieur à l’autre et gouvernent à tour de rôle. Ces thèmes sont présents, avec d’autres, dans les mythes des Grecs, des Celtes, des Egyptiens, des Indous et d’autres venant de sources plus répandues et plus primitives. Même les contes de Grimm ont cet élément mythique et reflètent la croyance des anciennes cultures d’Europe du Nord. Les éléments de ces mythes de base, en particulier les deux mentionnés plus haut ont été brillamment présentés par Robert Graves dans son livre « La Déesse Blanche ». Un travail encore plus important a été fait par Joseph Campbell dans son œuvre monumentale « The Masks of God ». Les deux œuvres devraient être étudiées soigneusement par tous ceux qui s’intéressent au paganisme.

Fondamentalement ensuite, l’univers dans son ensemble est vu comme le domaine et l’être de la Grande Déesse, qui a tout apporté et qui est Elle-même tout, y compris les Dieux. La cosmologie contemporaine est arrivée à une situation semblable dans son étude de la singularité qui a créé l’univers. L’idée n’est pas nouvelle et s’apparente à la vision indoue de sa genèse et durée apparente, ce qu’ils appellent un « kalpa ». Plus encore, les Indous disent qu’à la fin de chaque kalpa l’univers se renouvelle dans une nouvelle expansion suivie d’une nouvelle contraction, et le processus se répète perpétuellement.

Même si c’est ainsi, nous devons considérer Ses manifestations basiques. Elle est alternativement Demoiselle, Mère et pour finir Vieille. Les trois phases de la lune sont Siennes: la nouvelle, la pleine, l’ancienne. En effet toutes les triades et nonnades sont Siennes. Elle a aussi produit son double, le Dieu. Il se manifeste dans les multiples séries de deux. Il a deux aspects: le Dieu de l’Année Croissante et le Dieu de l’Année Déclinante. Il peut se manifester dans le quadruple ou l’octuple et ainsi de suite indéfiniment. La Déesse, comme nous l’avons vu, peut être vue dans les multiples de trois. Toute considération de ces multiples mènera à la compréhension rapide qu’entre eux se produit toute la matière visible et invisible dans tout l’univers.

Dans notre mythe, et je souligne qui est conservé dans son expression la plus simple, la Déesse donne naissance à l’Enfant Etoile qui se développe rapidement sous l’apparence du  Dieu de l’Année Croissante. Au Solstice d’Eté, il est, rituellement, écarté et sa place est prise par le Dieu de l’Année Déclinante. Ainsi les Dieux gouvernent successivement, bien qu’ils soient toujours un seul et même Dieu. Cette idée est exprimée dans l’art celte où une sculpture à trois têtes représente le Dieu et Ses deux aspects.

Ce sont nos oppositions de base. La lumière et les ténèbres. La lumière de l’intellect contrastant avec les ténèbres de notre inconscient. La Vie et la Mort. Nous basons la plupart de nos jugements irréfléchis sur des oppositions, acceptant l’un et rejetant l’autre, mais comme nous le verrons ces oppositions peuvent être résolues dans les mystères du mythe et l’accomplissement du rituel. Plus tard avec un peu de travail, l’intérêt et la signification des thèmes se développent.

Nous pouvons aussi réfléchir à nos festivals comme s’ils étaient les différents actes d’une pièce de théâtre. Pour prendre vie ils doivent être joués. Chacun de nos festivals est une pièce dans une pièce. Chacun a sa propre saveur dramatique. Il y a le happy end, le mélodrame, la comédie et la tragédie et la pièce finale avec sa danse des Morts. Comme pour la production de n’importe quel drame, chaque fois qu’il est joué il reproduit sa propre atmosphère et contribue à l’éthos de la pièce plus grande dont il fait partie. Il prend vie lors de son exécution et par cette exécution le drame annuel, dont nous sommes les acteurs et les spectateurs, prend vie. Le casting est énorme et ouvre des possibilités d’élaborations infinies, mais notre première considération doit être pour les noms que nous assignons aux personnages principaux.

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!