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Dans le Musée de
Gerald Gardner on trouvait un certain nombre de Grimoires Magiques parmi
lesquels "Arbatel: Of the Magic of the Ancients" de Cornelius Aggrippa. En voici une version française.
La Magie d’Arbatel
par Cornelius Agrippa
Isagoge ou livre des lois de la Magie,
Cinquième Septénaire
A. XXIX. —Pour que notre étude sur la magie procède régulièrement, laissons les
préceptes généraux et abordons maintenant les explications spéciales. Les
esprits sont ou des ministres du Verbe de Dieu, de son Eglise et des membres de
cette Eglise, ou ce sont les serviteurs de la créature dans les choses
corporelles, les uns conservateurs du corps et de l'âme, les autres
destructeurs. De sorte que rien de bien ni de mal ne se fait sans un ordre sûr
et une direction bien déterminée. Celui qui désire le bien comme but sera
exaucé. Celui qui désire le mal l'obtiendra aussi et sur-le-champ par l'effet de
justice absolue et par la conséquence de son opposition à la loi divine. Par
conséquent, celui qui identifie son but avec le Verbe de Dieu, qui, comme à la
pierre de touché, choisit entre le bien et le mal, qui décide en lui ce qu'il
doit fuir, ce qu'il doit rechercher, qui suit avec fermeté la route qu'il a
choisie et définie, - sans rien remettre au lendemain, - celui-là atteindra
finalement le but qu'il. s'est proposé.
A. XXX. Ceux qui recherchent les richesses, l'éclat de cette vie, les
magistratures, les honneurs, les dignités, les royautés, et cela magiquement,
s'ils se font remarquer par leur zèle, l'obtiendront. A chacun selon son destin,
son habileté et sa science magique. C'est ainsi que nous voyons dans l'histoire
de Mélésinus qu'un certain mage décréta que désormais aucun Italien ne régnerait
à Naples et réussit si bien que celui qui régnait à son époque même fut
renversé. Tant est grande la puissance des anges gardiens ou protecteurs des
royaumes du monde.
A. XXXI. — Evoque le prince d'un royaume et obtiens la domination sur lui ;
commande ce que tu voudras et cela sera exécuté jusqu'à ce que ce prince soit
délié de son obéissance par un nouveau mage. C'est ainsi que de nouveau le
royaume de Naples pourrait être restitué à l'Italie si quelque mage évoquait le
prince qui a restitué l'ordre actuel et le forçait à détruire sa fondation. De
même il serait forcé de rendre les objets merveilleux enlevés au trésor magique,
le /ivre, la gemme et la corne magique, qui permettraient à qui les posséderait
l'établissement de la monarchie du monde. Mais ce mage, JUIF, a préféré vivre
entre les dieux jusqu'au partage des biens transitoires de la terre, et son cœur
est aveuglé car il n'a rien compris du Dieu du ciel et de la 'terre et il ne
songe à rien de plus qu'à jouir, pour son éternelle perte, de délices
immortelles. L'évocation en serait plus facile que celle du génie de Plotin dans
le temple d'Isis.
A. XXXII. C'est ainsi que les Romains, instruits par les Livres Sybillins, se
rendirent maîtres du Monde ; l'histoire le prouve. Ce sont les Satrapes du
prince du Royaume qui accordent les magistratures moins importantes. Que celui
donc, qui désire une charge ou une dignité de peu d'importance, évoque
magiquement un Satrape du Prince et ses vœux seront satisfaits.
A. XXXIII. Mais celui qui, méprisant les dignités, aspire aux seules richesses,
évoquera le prince des richesses ou un de ses satrapes et réussira dans le genre
où il voudra s'enrichir, soit en biens terrestres, commerce, dons des grands,
étude hermétique ou chimique, pourvu qu'il ait fait apparaître le prince qui
préside à ces différentes spéculations et qu'il ait obtenu le droit de s'en
faire obéir.
A. XXXIV. Il n'existe qu'un seul genre, une seule forme d'évocation : cette
formule, parfaitement connue autrefois des sibylles et des grands prêtres, est
presque totalement perdue de nos jours par ignorance et impiété : ce qui en
subsiste est dénaturé par la superstition et le mensonge.
A. XXXV. — L'esprit humain est seul producteur de miracles lorsqu'il s'est uni à
l'esprit qu'il a choisi. Après cette union il produit ce qu'il veut : c'est
pourquoi il faut agir avec la plus grande prudence dans les hautes œuvres, de
peur d'être leurré par les sirènes et autres monstres, esprits toujours épris de
la société de l'homme. Abrite-toi donc sous les ailes du Très-haut pour ne pas
t'offrir en proie au lion rugissant. Ceux qui recherchent les biens du monde
échappent, en effet, difficilement aux lacets de Satan.
Sixième
Septenaire
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